Canada,  Québec,  Road Trip

Le Québec : mon rêve d’enfant…

Pour ce voyage, j’ai fait appel à une agence sur mesure. C’était mon premier voyage solo et au Canada qui était un rêve. Je leur ai donné un budget et on a discuté du parcours, des hébergements. Il me fallait un peu de sécurité pour ce premier road trip solo de ma vie.

Au programme : Montréal, Wendake, Alma, Tadoussac, La Malbaie, Québec.

Voyage fait en Septembre 2016.

L’aéroport, une première étape

En général, on commence par la première ville du voyage, mais pour moi prendre l’avion était déjà une grande étape car ce n’était que la 2e fois. J’avais pris l’avion pour la première fois l’année précédente pour aller à Rome avec une amie. Entre un Paris-Rome et un Paris-Montréal : il y a quelques heures de différence de vol.

Ma meilleure amie est venue me déposer et a vécu ce moment intense avec moi. C’était la concrétisation d’un rêve. J’étais à la fois excitée, impressionnée, impatiente, mais inquiète de ce que j’allais découvrir dans le pays de mes rêves. Beaucoup de sentiments s’entremêlaient à l’aéroport. j’avais aussi envie de sautiller dans les allées et de crier ma joie. 

Après avoir pris dans mes bras ma meilleure amie qui se réjouissait pour moi, je pars faire les démarches de l’aéroport : le stress de la rapidité des contrôles notamment. J’observais beaucoup, car je ne savais pas  comment cela se passait. 

Une fois l’attente de l’embarquement finie, je découvre l’avion de la passerelle. Je sens mon cœur battre très fort dans ma poitrine. J’entre dans l’avion, trouve mon siège et je découvre les joies de l’avion. Un peu nerveuse quand même mais je suis aux anges d’autant que je suis au hublot donc je peux découvrir les paysages et la beauté des nuages. 

Je vous passe les pensées de crash, de survie, etc. Après le repas et les films,  les côtes du Canada se dessinent sous les ailes de l’avion et j’en ai le souffle coupé. Ça y est : j’arrive dans le pays de mes rêves!

On amorce l’atterrissage, tout se passe bien : je suis enfin arrivée à Montréal.

Je vais pouvoir poser les pieds dans le pays dont je rêvais enfant. Mon aventure commence…

Jour 1 et 2 : Montréal : le début d’une aventure

Je passe les portes de l’aéroport et il fait chaud!!! 25°C était annoncé par le pilote de l’avion. J’ai l’impression qu’il en fait 10 de plus à cause du taux d’humidité, la chaleur est écrasante. Moi qui n’aime pas avoir chaud, je suis servie.

Une fois le change fait de quelques dollars et la carte de transports prises pour les 2 jours à venir, je prends le car 747 qui m’emmène près de l’hôtel. Au fil des rues, j’ai les yeux écarquillés et découvre avec bonheur Montréal : ses maisons, ses buildings , ses voitures, ses rues, son architecture et surtout je suis heureuse d’entendre l’accent québécois que j’aime tant. Mais, c’est moi qui ai un accent dans cette province.

Me voilà déposer à l’arrêt n°10, prête à découvrir mon hôtel. Après avoir tourné un peu, je découvre le quartier où je vais dormir pendant 3 jours et je pars m’installer dans ma chambre. Le décalage horaire est un peu difficile. Je ne dois pas dormir pour essayer de me régler tout de suite.

Le métro est juste à côté de l’hôtel et franchement c’est un gros avantage. Je suis dans le quartier du Village à l’hôtel Labelle. Pour ce premier jour, je me balade, et je m’arrête à l’arrêt Peel pour déambuler dans les rues. Je découvre le côté très américain des buildings, mais avec la surprise de l’architecture baroque de la Cathédrale Marie-Reine-du-monde. Je suis une enfant de 5 ans qui ouvre son cadeau, et j’ai hâte de tourner à chaque coin de rues pour voir ce qu’elles me réservent.

Après avoir déambulé, je rentre m’écrouler sur mon lit avec plein d’étoiles dans les yeux.

Après une bonne nuit de sommeil, c’est parti pour une journée de visite après un bon petit dejeuner englouti. Je commence par me promener autour de mon  hôtel.

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Puis, direction l’île St Hélène qui est accessible en métro. J’ai la chance de la visiter quasiment seule car je ne croiserais que cinq ou six personnes. Vous verrez qu’au fur et à mesure du voyage, je ne suis pas embêtée par le monde. J’ai eu l’impression d’avoir eu le pays pour moi pendant toutes mes vacances. L’avantage de partir un peu hors saison, car je suis partie en septembre.

Je découvre la Biosphère – musée de l’environnement, le parc jean drapeau, les écureuils, les marmottes, la vue sur Montréal, etc. J’avance au hasard et tout me plait. 

Un émerveillement de la nature dans le parc. J’y suis restée un long moment histoire de me poser et de profiter. La déconnexion officielle du travail et du quotidien est en cours.

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Après avoir passé un long moment sur l’île Sainte Hélène, je pars continuer visiter Montréal avec la Basilique Notre Dame. Non seulement la place et la Basilique sont magnifiques, mais je suis époustouflée par l’intérieur. Les couleurs sont éclatantes et l’architecture à couper le souffle. 

Puis, je me dirige vers le quartier du plateau où je me plais à me perdre dans les rues et à avancer au hasard encore une fois. C’est un des quartiers branchés de la ville avec beaucoup de français. L’architecture des maisons mitoyennes me plait ainsi que l’ambiance.

J’ai marché ensuite jusqu’à l’oratoire Saint-Joseph. J’irai le visiter une autre fois, car la journée est plus qu’avancée et le décalage horaire est bien là. Il se fait sentir surtout après tous les kilomètres à pied que j’ai accumulés dans la journée.

Et voilà, ma journée est finie. Je retourne à mon hôtel pour m’écraser dans mon lit. Cette journée a été magique et bien trop courte.  J’ai encore tellement de choses à voir, mais ma visite s’arrêtera là pour mon premier voyage. Le lendemain, je dois aller chercher ma voiture, car le road trip va commencer avec le nouveau challenge de conduire au Canada, et l’appréhension de traverser la ville de Montréal pour aller à Wendake. Bien entendu, mon agence de voiture se trouve en plein centre donc ça s’annonce périlleux.

Jour 3 : Wendake

Une fois la voiture récupérée à Montréal, direction Wendake. Il aura quand même fallu apprivoiser la voiture automatique et la traversée du centre-ville. Ce fût un gros stress mais une fois sur l’autoroute, ça va mieux. Le road trip commence : liberté, découverte, aventure… JE SUIS AUX ANGES! C’est parti!

Je dois vous avouer qu’une fois sur l’autoroute, il a fallu que je m’arrête, car j’ai craqué. L’intensité des émotions était trop forte. C’est à ce moment là que j’ai pleinement réalisé que mon rêve était en cours. Je partais en voiture pour visiter le Québec si cher à mon coeur depuis des dizaines d’années. Après quelques larmes de bonheur, me voilà repartie.

Direction Wendake, je vais vers une réserve autochtone. J’ai hâte de découvrir une culture, une nation différente, leurs traditions, qui me passionnent depuis mon enfance.

Arrivée à l’Hôtel des Premières Nations, je suis agréablement surprise par sa beauté et l’accueil chaleureux. Ma chambre est une suite dont je n’aurai osé jamais rêver. 

Une fois installée, je pars pour la visite du musée qui fait parti intégrante de l’hôtel. 

On y apprend beaucoup de choses sur le mode de vie des Huron-Wendat. C’est très intéressant, je bois les paroles du guide. Il y a une exposition permanente à l’intérieur qui nous donne des infos sur la culture, les tenues, les outils, etc. Malheureusement, les photos sont interdites. Idem pour l’exposition temporaire sur « L’œuvre et l’héritage de Zacharie Vincent », qui est un artiste peintre huron. Ensuite, nous partons visiter la partie qui se trouve dehors avec la découverte de la maison longue Ekionkiestha’.

Contrairement à ce que l’on peut imaginer, les autochtones vivaient dans ce qu’on appelle une maison longue. La taille de la maison dépendait du nombre de personne de la famille qui habitait dedans. Les maisons servaient de stockage pour les denrées, à dormir. Au centre, se trouvent des foyers avec une aération sur le toit pour évacuer les fumées.

Une fois la visite du musée faite, direction la cascade Kabir Kouba. On longe un parc et la rivière Akiawenrahk’ pour y arriver. C’est l’occasion de visiter un peu les alentours. 

Le lendemain, je pars visiter le site huron Onhoüa Chetek8. Je retrouve des informations données au musée Huron-Wendat de la veille mais ce site est plus grand. Je profite de la visite, des explications, puis j’ai fait un atelier pour faire une roue de la médecine. Pour finir, un arrêt à la boutique. L’avantage, c’est qu’il n’y a pas de taxes donc si vous voulez un cadeau ou des souvenirs autochtones c’est ici qu’il faut les acheter. Le midi, j’ai mangé au restaurant du site. Le repas était simple et bon.

Jour 4 et 5 : Alma

J’arrive en fin de journée, après quelques arrêt sur la route, pour profiter de quelques points de vue. J’arrive vers 17h30 au gîte Almatoit. 

La maison et le jardin sont à l’image des propriétaires : accueillant et chaleureux. Ma chambre était propre et confortable, la literie parfaite, le petit déjeuner délicieux, et vous pouvez vous garer facilement. Le partage autour du petit déjeuner entre les différentes personnes présentes était génial, et apprendre l’histoire d’Aurélie et Vincent qui ont repris ce gite était passionnante. Si vous passez par-là, je vous conseille ce gite. Il est très bien situé pour vos excursions, et si vous ne savez pas quoi faire vous serez bien conseillés.

Une fois installée, je me suis posée un peu dans le salon où j’ai pu discuter avec un couple d’anglais qui était en voyage au Canada pour la 8ème fois. Je suis loin d’arriver à leur chiffre, mais ça prouve qu’une fois les pieds posés dans ce pays on ne peut pas faire autrement que de revenir encore et encore. Ils m’ont invité à me joindre à eux pour le repas du soir. Nous sommes donc allés en ville dans un resto-pub. Nous y avons passé une bonne soirée. L’avantage de dormir en gîte est aue cela permet de faire des rencontres inattendues surtout quand on voyage solo.

 

En rentrant du restaurant, j’ai discuté toute la soirée avec un couple d’amis qui voyageait ensemble et qui m’ont conseillé d’aller à Val Jalbert. Je ne savais pas trop quoi faire le lendemain donc j’ai écouté leur conseil. C’était très sympa de partager et de discuter avec eux. Après une bonne nuit et un délicieux petit déjeuner, je me suis  mise en route vers Val Jalbert au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Les habitants de Val Jalbert vivaient grâce à l’usine de pâte à papier. C’est un musée en plein air, classé site historique et patrimonial. Cet ancien village industriel (1901) n’est pas une reconstitution, mais un authentique village des années 20.

Une fois l’accueil passé, vous embarquez dans un petit bus rouge qui vous fait vous baladez dans le village où on retrouve des maisons abandonnées, l’école, la poste, etc. On avance dans un paysage surréaliste, et le clou du spectacle c’est l’arrivée devant La Chute Ouiatchouan où j’étais bouche bée. On peut prendre le téléphérique, au pied de celle-ci, qui nous permet d’aller vers un panorama splendide. Une fois arrivée au haut, vous pouvez continuer à pied pour aller voir la vue sur le magnifique paysage et la rivière.

Pour ce qui est de la visite du village, c’était surréaliste, beau et flippant à la fois. Un peu flippant car comme depuis le début du voyage, je me suis retrouvée seule à le visiter donc je n’ai pas osé entrer dans les maisons qui étaient ouvertes : un zombie est si vite arrivé lol. Nous n’étions que 3 dans le bus au départ de la visite donc nous avions le parc pour nous seuls. 

En redescendant, il y a des plateformes qui vous permettent d’être au plus près des chutes pour un arrêt contemplation et photos. J’ai croisé un homme qui m’a dit avoir croisé un ours pendant son périple. Je ne sais pas pourquoi, mais au fur et à mesure de ma descente j’étais étonnamment attentive à ce qu’il se passait autour de moi.  Vous avez également une vue splendide sur le lac St Jean et sur le village. C’est complètement atypique et incontournable.

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Jour 6 : Saint Fulgence – un gîte magnifique

Après avoir passé ma journée à Val Jalbert, me voilà en direction de St Fulgence où j’arrive en fin de journée,  presque au coucher du soleil. Je suis mon GPS qui m’envoie sur une route un peu bizarre au milieu de la forêt. Je me demande où je vais atterrir, et là j’arrive nez à nez avec le gite de l’Artisan : superbe ! Tout en bois au milieu de la montagne. Ma cabane au Canada comme dirait les français. Le gîte est exceptionnel. Pierre a tout fait de ses mains. 

Le cadre est magnifique et l’accueil l’est tout autant. La maison est adaptée que vous soyez en famille, en couple ou en solo. Le petit déjeuner était le meilleur que j’ai pu manger lors de mon road trip. A la recherche de calme, d’une belle vue, d’un lieu extraordinaire : vous serez charmés. La literie est parfaite. Merci à Pierre et Linda de nous partager ce petit paradis et leurs histoires sur la construction de la maison.

Une fois installée, je suis ENFIN allée manger ma première poutine dans un restaurant et. j’ai beaucoup aimé. Le soir j’en ai profité pour faire un tour sur la propriété du gite et pour contempler les étoiles.

Je ne restais qu’une nuit dans ce gite, malheureusement. Après le petit déjeuner du siècle, je pars vers Chicoutimi visiter la pulperie. C’est une ancienne usine où on fabriquait de la pâte à papier à partir de bois. La réputation de celle de Chicoutimi a dépassé les frontières ; ils livraient en Europe et aux USA à l’époque. Elle fût reconnue mondialement et a même reçu la médaille d’or lors de l’exposition universelle de 1900. Vous pouvez visiter les lieux mais il y a également des expositions temporaires tout au long de l’année.

Une fois la visite terminée, je vais faire un peu de shopping pour acheter des vêtements chauds car le lendemain je pars pour Tadoussac voir les baleines. Et surtout parce que d’autres voyageurs me l’ont conseillé, car il fait froid sur l’eau.

Jour 7 : Tadoussac

Me voilà en route pour Tadoussac où j’espère voir des baleines, mais rien n’est sûr. Ce matin-là, je me suis pressée mais en fait je me suis trompée de date car j’avais réservé la croisière en zodiaque pour le lendemain,  mais en vacances on a tendance à oublier quel jour on est. On peut dire que j’étais vraiment déconnecté du boulot. Heureusement, cette erreur de date n’a pas eu de conséquences, j’ai pu y aller ce jour-là, et vu le mauvais temps du lendemain je ne le regrette pas.

Il faut se l’avouer c’est du travail à la chaîne ces croisières en zodiaque ou en bateau. Pour ma part, ce sera zodiaque. Ils sont plus petits, ne s’approche pas trop des baleines et sont moins bruyants qu’un bateau.

Distribution de la tenue de combat pour ne pas avoir froid, puis embarquement sur le zodiaque. On est une vingtaine environ. Il faut que chacun soit vigilent pour donner des indications à notre capitaine qui se dirigera vers les rorquals. Et là d’un coup, non loin de notre point de départ une baleine saute devant nos yeux. Ca c’est passé tellement vite que personne n’a le temps de réagir, de filmer ou de prendre une photo. Nous venions de nous arrêter pour écouter des consignes. Malheureusement, ce sera la seule fois où cela se produira mais même si on n’a pas de souvenirs numériques : cela restera gravé dans nos mémoires. Et puis, une chasse aux dos de rorquals commence : on en voit à gauche à droite, on se déplace. C’est très sympa et en plus les phoques nous accompagnent. Ils sont très marrants et s’approchent près du zodiaque. On voit aussi des belugas de loin, mais on ne s’approche pas pour ne pas les gêner. C’était magique et moins froid que ce je pensais. Je ne suis pas frileuse et j’aime le froid mais les commentaires des voyageurs croisés la veille m’ont fait un peu peur donc je m’étais équipée.

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Je vais ensuite prendre mes quartiers dans mon nouveau gîte, puis je pars en balade sur les conseils de mon hôte. Direction les dunes de sable et le sentier du Belvédère. Le temps était au beau fixe dans l’après-midi donc je découvre un site magnifique où encore une fois j’y ai croisé que peu de monde. Je ne suis pas très sportive donc la montée vers le sentier du Belvédère m’a un peu fatiguée, mais la vue en valait le détour. 

Avant de partir du site, je suis attirée par des bruits d’oiseaux, et là je me retrouve face à une colonie de petits oiseaux et d’écureuil. Je me suis assise par terre pendant près de 30mn juste pour les observer.

J’ai beaucoup aimé Tadoussac : ses maisons, ses enseignes, sa diversité, etc. La ville est agréable, et en plus j’ai eu beau temps donc ça ne gâche rien. J’ai mangé le midi au Pub Le Père Coquart, c’était très bon et simple, et j’ai apprécié le cadre. Je vous le conseille.

J’ai aussi testé le petit restaurant Le Bateau : parfait pour les petits budgets. Depuis le début du voyage, c’est plutôt repas sur le pouce entre fast-food et sandwichs. Se poser et avoir le choix pour pas cher c’est plutôt agréable. Un plat de spaghettis bolo et une entrée crudités ont fait mon bonheur. Vous pouvez aussi tester des spécialités québécoises. J’y ai mangé deux fois et c’était bon à chaque fois. J’ai testé la tarte aux bleuets que je vous conseille. Par contre, j’ai évité la tarte au sucre, car juste en la regardant j’ai fait un coma diabétique lol


Dernier jour à Tadoussac. Avant de partir, je pars voir le sentier de l’islet.  Je crois que ce moment où je suis arrivée au bout du sentier était le meilleur de mon voyage. Le temps était magnifique, un ciel bleu azur, pas trop chaud. Le paysage au bout du ponton était superbe. Je suis restée longtemps à cet endroit, assise sur les rochers à contempler le paysage en ne pensant à rien d’autre qu’à l’instant présent.

Jour 8 : La Malbaie

J’ai déjà parcouru pas mal de kilomètres à ce stade du voyage. Je me dirige vers mon prochain gite « Bellevue » à La Malbaie. Je me gare devant la maison et là se garent en même temps que moi les propriétaires qui m’accueillent avec sourires et entrain. Elles rentrent de courses donc j’arrive au bon moment. Une fois le tour du propriétaire fait, j’apprends que ce sont les derniers jours de l’ouverture du gîte pour l’année et que je serais la seule ce soir-là.

Une fois installée, je leur demande conseil pour trouver un coin sympa pour manger. Une fois les conseils pris, je me pose un peu dans la chambre avant de partir, et au moment où j’allais y aller Nadine et Louise m’invitent à leur table. Elles viennent de faire le plein et ont acheté trop de poissons donc je suis la bienvenue. J’accepte avec plaisir.

Cette soirée là, je la vis comme si j’étais en famille. Je suis accueillie à bras ouverts. Je partage leur table et le repas est excellent, j’apprends à les connaître. Puis, à la fin du repas, je me mets à la vaisselle pour aider et on termine la soirée en regardant un match de Hockey.

Une soirée « comme à la maison, en famille ». Ca a été une bouffée d’oxygène. Le lendemain matin, un petit déjeuner copieux m’attendait. J’étais la seule dans le gîte, mais il y avait à manger pour 5. C’était tout aussi bon que le repas de veille.

Plus tard, je pars en direction de Québec. Je n’ai rien visité des alentours. Je ne peux pas vous dire ce qu’il faut visiter là-bas mais je peux vous dire que l’accueil y est chaleureux. Je n’ai même pas pris de photos. Je vous mets celles prises sur la route après mon départ. Cette parenthèse enchantée m’a fait un bien fou.

Sur la route vers Québec, je dévie du gps pour longer le St Laurent. Je tombe sur le musée maritime de Charlevoix. C’était une belle visite, il faisait gris et froid mais ça ne me pose pas de problèmes. Monter et visiter les bateaux était intéressant. Je vous le conseille. Voici quelques photos.

Jour 9 et 10 : Québec

Ça y est j’approche de Québec avec en tête toutes les images que j’ai pu voir avant. Cela signe aussi les derniers jours de mon voyage donc un mélange de sentiments prend le dessus, mais celui qui prime c’est l’impatience d’y être.

Je vais à mon hôtel et le bonheur c’est qu’il est au centre du vieux Québec donc ça va être pratique car je ne reste pas longtemps.

Je découvre en fin la ville de Québec : le château Frontenac, les plaines d’Abraham, le quartier du petit Champlain…un nouveau rêve se réalise.

La visite de Québec a été magique. Une journée c’est bien trop court donc je reviendrai sans doute car cette ville a beaucoup à offrir en terme d’architecture et de beauté.

Jour 11 : Saint-Alexis-des-Monts

C’est parti pour ma dernière étape avant Montréal pour mon retour à Paris. Mais, avant de penser à ça, je me dirige vers un endroit reposant. J’ai choisi le lieu avec mon agence de voyage parce que le style du lieu avait l’air très agréable : l’auberge le « Lac à l’eau claire« .

J’ai la chance de finir mon périple dans ce magnifique hôtel où les backpackers sont rares et les voitures plus imposantes qu’une petite citadine.

Le site est superbe, et pour tout vous avouer, il me fait penser au film Dirty Dancing. J’étais « Bébé » pendant 24h.

Le lendemain matin, je profite des dernières heures pour me poser devant le lac. Mon voyage s’achève. Dans une heure, je dois repartir pour Montréal. 

J’ai vécu un voyage de rêve. Je m’assoie sur la chaise en bois et je me rappelle de ce j’ai vécu tout au long de ces derniers jours.

Jour 12 : Retour à Montréal et départ pour Paris

Je reprends la route vers Montréal et je fais quelques arrêts dont le supermarché pour acheter la fameuse sauce poutine, acheter du sirop d’érable, etc. Ce n’est pas la peine d’acheter les produits pour les touristes autant en acheter au supermarché pour plus de quantité et moins cher.

L’heure du bilan a sonné. Je rêvais du Québec, et maintenant, je suis encore plus tombée en amour avec  lui : les villes, les monuments, la nature, les gens, etc. J’ai vécu 12 jours de rêves et j’ai fait des rencontres que je n’oublierai jamais.

Mon problème est que depuis que je suis rentrée, il ne se passe pas un jour sans que je pense à ce que j’ai vécu. Ce voyage m’a pris aux tripes. C’est pourquoi, l’exprimer avec ces lignes me permettra de partager la joie que j’ai eu à le faire. Parce qu’il faut se l’avouer : je ne peux plus en parler à mes amis si je veux les garder, car j’en parle un peu trop. Par contre, ils n’ont pas de chance car décision est prise : je pars en Gaspésie en septembre 2017. Et maintenant que partir seule n’est plus un problème, ils sont loin d’être tranquille que j’aille au Canada ou ailleurs.

Je ne peux que vous conseiller d’y aller mais attention vous risquez d’y retourner encore et encore !!! Ça me rappelle un couple que j’ai croisé à Alma…

Bonne route.

(Ce texte a été publié à l’origine sur un blog de carnet de voyage)


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10 jours de road trip solo au Québec

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