Le Québec : mon rêve d’enfant…

🚗 Mon premier road trip solo au Québec : une aventure inoubliable

 

✈️ Le grand départ

En 2016, j’ai décidé de réaliser un rêve : partir seule au Québec pour un road trip de 10 jours. C’était ma première grande aventure en solo, et je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. J’avais réservé mon voyage via une agence, car je n’avais aucune expérience en la matière.

Le jour du départ, une excitation mêlée d’appréhension m’envahissait. Je me suis rendue à l’aéroport, le cœur battant, prête à découvrir ce pays qui m’attirait tant.

✈️ Prendre l’avion : une aventure à part entière

Avant même d’arriver au Québec, mon aventure avait déjà commencé.
Prendre l’avion, ce n’était que la deuxième fois de ma vie. La première ? Un Paris-Rome l’année précédente, avec une de mes meilleures amies. Et autant dire qu’il y a quelques heures de vol de différence entre Rome… et Montréal !

Ma meilleure amie m’a accompagnée jusqu’à l’aéroport, et a vécu ce moment intense à mes côtés. C’était la concrétisation d’un rêve. J’étais à la fois excitée, impressionnée, impatiente… et un peu inquiète aussi.
Ce pays, le Canada, j’en rêvais depuis longtemps, mais là, j’y allais vraiment. Beaucoup de sentiments s’entremêlaient. J’avais envie de sautiller dans les allées, de crier ma joie — comme une enfant qu’on emmène à Disneyland 🎉

🛂 Les premières étapes… et le stress

Après un dernier câlin avec mon amie, qui se réjouissait sincèrement pour moi, je suis partie faire les démarches à l’aéroport. Et là, montée de stress !
Les contrôles, les files d’attente, les annonces dans les hauts-parleurs. J’observais tout avec attention, parce que je ne savais pas vraiment comment ça se passait.

Puis vient le moment de l’embarquement. L’attente est finie. Je découvre l’avion depuis la passerelle, le cœur qui bat à toute vitesse. J’entre, trouve mon siège (au hublot, chanceuse ! ), et m’installe. Un peu nerveuse, bien sûr, mais surtout émerveillée.

☁️ Un vol plein d’émotions

À travers le hublot, je découvre la beauté des paysages vus du ciel, des nuages cotonneux, cette sensation unique de flotter au-dessus du monde.
Bon, je vous épargne les pensées de crash ou de survie, mais disons que mon imagination était bien active !

Je me laisse porter : le repas, les films… et puis soudain, je les aperçois : les côtes du Canada qui se dessinent sous les ailes de l’avion. J’ai le souffle coupé.
Ça y est. J’y suis. J’arrive dans le pays de mes rêves.

🇨🇦 Bienvenue à Montréal !

L’atterrissage se passe sans encombre. Je suis à Montréal.
Je vais enfin poser les pieds dans ce pays qui me faisait rêver depuis l’enfance.
Mon aventure commence.

Jour 1 et 2 : Montréal : le début d'une aventure

☀️ Une chaleur inattendue à l’arrivée !

Je passe les portes de l’aéroport… et il fait chaud
Le pilote avait annoncé 25 °C, mais avec l’humidité, j’ai l’impression qu’il en fait dix de plus. La chaleur est écrasante, et moi qui n’aime pas avoir chaud, je suis servie…

Je change quelques dollars, prends ma carte de transport pour les deux jours à venir, puis me dirige vers le bus 747 qui me mènera près de mon hôtel.

Pendant le trajet, je ne peux m’empêcher de garder les yeux grands ouverts.
Je découvre Montréal à travers la vitre : ses maisons colorées, ses buildings imposants, ses rues animées, ses grosses voitures… Je savoure chaque image, chaque instant.
Et puis surtout, j’entends l’accent québécois que j’aime tant. Celui qui chante à mes oreilles. Mais ici, c’est moi qui ai un accent ! Je descends à l’arrêt n°10 et pars à la découverte de mon hôtel.

Je tourne un peu en rond, valise à la main, puis finis par trouver mon quartier pour les trois prochaines nuits. Je m’installe à l’hôtel Labelle, dans le quartier du Village, un emplacement super pratique : le métro est juste à côté !

Le décalage horaire commence à se faire sentir… mais je résiste : pas question de dormir tout de suite, sinon je ne me remettrai jamais du jetlag. Direction le centre-ville !

🏙️ Première balade dans les rues de Montréal

Je prends le métro jusqu’à l’arrêt Peel, et commence à déambuler dans les rues.
Je suis émerveillée par ce mélange de modernité et de charme ancien. Les buildings me donnent l’impression d’être dans un film américain… Et puis, au détour d’une rue, je tombe sur la Cathédrale Marie-Reine-du-Monde, avec son style baroque inattendu au cœur de la ville : une vraie surprise ! 

Je suis comme une enfant de cinq ans devant un cadeau.
À chaque coin de rue, je suis impatiente de découvrir ce que Montréal me réserve.

Après plusieurs heures de balade, de photos mentales, de sensations nouvelles, je rentre à l’hôtel, les jambes lourdes mais le cœur léger.
Je m’écroule sur mon lit, le sourire aux lèvres et des étoiles plein les yeux

🌄 Une nouvelle journée commence !

Après une bonne nuit de sommeil bien méritée, me voilà prête à attaquer cette première vraie journée de découverte !
Un bon petit déjeuner englouti  (eh oui, il faut prendre des forces !), et je sors enfin explorer les environs.

Je commence simplement, par une balade autour de mon hôtel. J’aime prendre le temps de m’imprégner du quartier où je loge. Les rues du Village sont colorées, vivantes, et déjà le charme opère. Chaque devanture, chaque façade me raconte quelque chose. On sent que Montréal est une ville d’histoires et de contrastes.

🌿 Direction l’île Sainte-Hélène : un coin de nature presque secret

Après ma balade autour de l’hôtel, je prends le métro direction l’île Sainte-Hélène. Facile d’accès et surtout… quelle chance ! Je la visite presque seule, ne croisant que cinq ou six personnes pendant toute ma promenade.

Au fil du voyage, j’ai cette impression incroyable : le Québec, c’est un peu mon jardin secret, rien que pour moi. Partir en septembre, hors saison, c’est l’idéal pour vivre cette intimité avec la nature et les lieux.

🏞️ Découverte et émerveillement

Sur l’île, je découvre la Biosphère, ce musée unique dédié à l’environnement 🌍, puis je me promène dans le Parc Jean-Drapeau, où la nature est reine.

Je croise des écureuils, des marmottes curieuses, et surtout, je m’offre de magnifiques vues sur Montréal, cette ville qui continue de me fasciner.
Je me laisse porter, avançant au hasard, sans itinéraire précis. Tout me plaît. Tout m’émerveille.

🍃 Un moment pour se poser

J’y reste longtemps, assise là, à simplement profiter du calme, de la nature, de la déconnexion totale.
C’est le début officiel de mon immersion dans ce pays, le lâcher-prise total sur le travail et le quotidien.
Un moment précieux, comme une bulle hors du temps.

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⛪️ La magie de la Basilique Notre-Dame

Après un long moment de calme et de nature sur l’île Sainte-Hélène, je reprends la route pour poursuivre ma découverte de Montréal.

Ma prochaine étape ? La Basilique Notre-Dame.

La place qui l’entoure est déjà magnifique, mais c’est une fois à l’intérieur que je suis vraiment époustouflée.
Les couleurs éclatantes, les vitraux lumineux, la richesse des détails… L’architecture est tout simplement à couper le souffle.
On sent tout de suite que cet endroit est chargé d’histoire et de spiritualité, un véritable joyau au cœur de la ville.

Je reste un long moment à contempler chaque recoin, émerveillée par cette beauté qui dépasse mes attentes.

🚶‍♀️ Flânerie dans le quartier du Plateau

Après la splendeur de la Basilique Notre-Dame, je me dirige vers le quartier du Plateau, un des coins les plus branchés de Montréal.

Je me plais à m’y perdre, à avancer au hasard dans ses rues colorées. C’est un vrai plaisir de découvrir ce quartier à mon rythme, sans plan précis.

Ici, la présence de nombreux Français se fait sentir, ce qui ajoute un petit air familier.

J’adore particulièrement l’architecture des maisons mitoyennes : leurs façades peintes de couleurs variées donnent beaucoup de charme au quartier.
L’ambiance y est vivante, artistique, chaleureuse — un vrai coup de cœur pour moi.

🏞️ Une pause à l’Oratoire Saint-Joseph… pour une prochaine fois

Après ma balade dans le Plateau, j’ai marché jusqu’à l’Oratoire Saint-Joseph.

Mais la journée est bien avancée, et le décalage horaire commence à se faire sérieusement sentir, surtout après tous les kilomètres parcourus à pied depuis ce matin.

Je décide donc de ne pas visiter l’Oratoire cette fois-ci, pour mieux le découvrir lors d’une prochaine visite.

Parfois, savoir s’écouter, c’est aussi ça le voyage.

🌙 Fin de journée… et anticipation du road trip

Et voilà, ma première visite de Montréal touche à sa fin.
Je retourne à mon hôtel pour m’écraser dans mon lit, épuisée mais le cœur léger.

Cette journée a été magique, riche en découvertes, mais bien trop courte !
J’ai encore tellement de choses à voir, de coins à explorer, de surprises à dénicher.

Pour cette fois, ma visite s’arrête là, mais ce n’est que le début.

Demain, un nouveau chapitre m’attend : aller chercher ma voiture pour lancer mon road trip.

Le défi ? Apprendre à conduire au Canada, traverser la ville de Montréal, et surtout rejoindre Wendake.
Comme si ça ne suffisait pas, mon agence de location est en plein centre-ville… ça promet d’être périlleux !

Jour 3 : Wendake

🚗 Premier défi : la voiture et la traversée de Montréal

Une fois la voiture récupérée à Montréal, direction Wendake !

Il a fallu apprivoiser la voiture automatique et surtout affronter la traversée du centre-ville.
Ce fût un moment de gros stress, je ne te le cache pas. Mais une fois sur l’autoroute, tout s’est beaucoup mieux passé.

Le road trip commence enfin : liberté, découverte, aventure… JE SUIS AUX ANGES !
C’est parti pour cette incroyable escapade à travers le Québec que je chéris depuis si longtemps.

😭 Une pause émotionnelle sur l’autoroute

Je dois t’avouer qu’une fois sur l’autoroute, j’ai dû m’arrêter.
L’intensité des émotions était trop forte, et j’ai craqué.

C’est à cet instant précis que j’ai vraiment pris conscience que mon rêve était en train de se réaliser.
Je partais en voiture, seule, pour explorer ce pays qui me fascine depuis des dizaines d’années.

Après quelques larmes de bonheur, je suis repartie, plus déterminée que jamais.

🏕️ Direction Wendake, cœur d’une culture fascinante

Je me dirige vers Wendake, une réserve autochtone.
J’ai hâte de découvrir cette culture, cette nation différente, leurs traditions qui me passionnent depuis mon enfance.

À mon arrivée à l’Hôtel des Premières Nations, je suis agréablement surprise par la beauté du lieu et la chaleur de l’accueil.

Ma chambre ? Une suite dont je n’aurais jamais osé rêver.

🏛️ Immersion au musée Huron-Wendat

Une fois installée, je pars visiter le musée intégré à l’hôtel.

On y apprend énormément sur le mode de vie des Huron-Wendat. C’est passionnant, et je bois littéralement les paroles du guide.

L’exposition permanente nous plonge dans la culture, les tenues, les outils, et bien plus encore. Malheureusement, les photos sont interdites, tout comme pour l’exposition temporaire consacrée à l’œuvre et l’héritage de Zacharie Vincent, un peintre huron dont les créations sont impressionnantes.

🏡 Découverte de la maison longue Ekionkiestha’

Après la visite intérieure, nous passons à la partie extérieure, où se trouve la maison longue Ekionkiestha’.

Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, les Autochtones vivaient dans ces grandes maisons longues.
La taille de la maison dépendait du nombre de personnes dans la famille qui y habitait.

Ces maisons servaient à la fois de lieu de vie, de stockage pour les denrées, et de sommeil.
Au centre, plusieurs foyers étaient installés, avec une ouverture au toit pour laisser échapper la fumée.

🌊 En route vers la cascade Kabir Kouba

Après la visite du musée, je prends la direction de la cascade Kabir Kouba.

Pour y arriver, on longe un parc paisible et la rivière Akiawenrahk’, ce qui est une belle occasion de découvrir un peu plus les alentours.

Le cadre est apaisant, et la promenade promet d’être agréable avant d’atteindre cette cascade impressionnante.

🌿 Découverte du site huron Onhoüa Chetek8

Le lendemain, je pars visiter le site huron Onhoüa Chetek8.

Je retrouve plusieurs informations déjà abordées la veille au musée Huron-Wendat, mais ce site est beaucoup plus vaste et immersif.

Je profite pleinement de la visite guidée et des explications passionnantes.

J’ai aussi participé à un atelier pour fabriquer une roue de la médecine, un moment très enrichissant et symbolique.

Pour finir, je fais un arrêt à la boutique du site.

Petit bonus : il n’y a pas de taxes !
Donc, si vous cherchez un cadeau ou des souvenirs autochtones authentiques, c’est ici qu’il faut les acheter.

Pour le midi, j’ai mangé au restaurant du site. Le repas était simple, mais bon, parfait pour reprendre des forces.

Jour 4 et 5 : Alma

🌅 Arrivée au gîte Almatoit

En fin de journée, après quelques arrêts pour profiter de points de vue magnifiques sur la route, j’arrive vers 17h30 au gîte Almatoit.

La maison et le jardin reflètent parfaitement la personnalité des propriétaires : accueillants et chaleureux.

Ma chambre était propre et confortable, la literie parfaite, et le petit déjeuner délicieux. Le stationnement est aussi très facile, un vrai plus.

Le moment partagé autour du petit déjeuner avec les autres voyageurs était génial.
J’ai adoré écouter l’histoire d’Aurélie et Vincent, qui ont repris ce gîte avec passion.

Si vous passez par là, je vous recommande vivement ce gîte.
Il est idéalement situé pour vos excursions, et si vous ne savez pas quoi faire, vous serez très bien conseillés.

🗣️ Rencontres et soirée en bonne compagnie

Une fois installée, je me suis posée un moment dans le salon, où j’ai discuté avec un couple d’Anglais venus pour leur 8ᵉ voyage au Canada.

Je suis loin d’atteindre leur record, mais ça montre bien qu’une fois qu’on met les pieds dans ce pays, on a envie de revenir encore et encore.

Ils m’ont gentiment invitée à me joindre à eux pour le repas du soir. Nous sommes donc allés en ville, dans un resto-pub, où nous avons passé une très bonne soirée.

L’avantage de dormir en gîte, surtout quand on voyage seule, c’est qu’on fait souvent des rencontres inattendues et enrichissantes.

🚗 Conseils de voyageurs et départ pour Val Jalbert

En rentrant du restaurant, j’ai passé la soirée à discuter avec un couple d’amis voyageurs qui m’ont conseillé d’aller à Val Jalbert le lendemain. Je ne savais pas trop quoi faire, alors j’ai suivi leur précieux conseil. C’était vraiment sympa de partager ce moment avec eux.

Après une bonne nuit et un délicieux petit déjeuner, je me suis mise en route vers Val Jalbert, au cœur du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

🏘️ Val Jalbert, village-musée authentique

Les habitants de Val Jalbert vivaient grâce à l’usine de pâte à papier. Aujourd’hui, ce site est un musée en plein air, classé site historique et patrimonial. Cet ancien village industriel datant de 1901 n’est pas une reconstitution : c’est un village authentique des années 20.

Après l’accueil, vous embarquez dans un petit bus rouge qui vous balade à travers le village : maisons abandonnées, école, poste, etc.

L’ambiance est surréaliste, avec un mélange d’émerveillement et une pointe d’inquiétude.

Le clou du spectacle est l’arrivée devant la Chute Ouiatchouan, devant laquelle je suis restée bouche bée.

Au pied de la chute, un téléphérique permet de monter jusqu’à un panorama splendide. Une fois en haut, vous pouvez continuer à pied pour admirer la vue sur le paysage et la rivière.

🌄 Une visite à la fois magique et un peu flippante

Pour la visite du village, c’était à la fois beau, surréaliste et un peu flippant.

Flippant, car comme tout au long du voyage, je me suis souvent retrouvée seule, et je n’ai pas osé entrer dans les maisons ouvertes — on ne sait jamais, un zombie peut vite arriver ! (rires)

Nous n’étions que trois dans le bus au départ, ce qui donnait l’impression d’avoir le parc pour nous seuls.

📸 Contemplation au plus près des chutes

En redescendant, plusieurs plateformes permettent de s’approcher au plus près des chutes pour un moment de contemplation et de photos. J’ai croisé un homme qui m’a raconté avoir rencontré un ours pendant son périple. Je ne sais pas pourquoi, mais au fur et à mesure de la descente, j’étais étrangement attentive à tout ce qui m’entourait.

On profite aussi d’une vue splendide sur le lac Saint-Jean et sur le village.

C’est une visite complètement atypique et absolument incontournable.

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Jour 6 : Saint Fulgence - un gîte magnifique

🌅 Arrivée à St-Fulgence et découverte du gîte de l’Artisan

Après une journée riche à Val Jalbert, me voilà en route vers St-Fulgence, où j’arrive en fin de journée, presque au coucher du soleil. Je suis mon GPS qui m’envoie sur une route un peu étrange, perdue au milieu de la forêt. Je me demande où je vais bien pouvoir atterrir… Et là, je tombe nez à nez avec le gîte de l’Artisan : une vraie merveille !

Tout en bois, niché au cœur de la montagne, c’est ma cabane au Canada, comme diraient les Français. Le gîte est tout simplement exceptionnel. Pierre, le propriétaire, a tout construit de ses mains. Le cadre est magnifique, et l’accueil tout aussi chaleureux. La maison est parfaite, que vous soyez en famille, en couple ou en solo.

Le petit déjeuner ? Le meilleur de tout mon road trip, sans hésitation.

Si vous êtes en quête de calme, d’une vue époustouflante et d’un lieu hors du commun, vous serez forcément charmés. La literie est parfaite, un vrai bonheur après une longue journée.

Un grand merci à Pierre et Linda pour leur accueil et pour avoir partagé avec nous l’histoire de la construction de ce petit paradis.

🍽️ Ma première poutine et soirée étoilée

Une fois installée, je suis ENFIN allée goûter ma première poutine dans un restaurant du coin, et j’ai beaucoup aimé cette spécialité québécoise.

Le soir, j’en ai profité pour faire un tour sur la propriété du gîte et contempler le ciel étoilé.

Un moment magique et apaisant, parfait pour finir cette belle journée.

🌞 Une nuit au gîte… et cap sur Chicoutimi

Je ne restais qu’une nuit dans ce gîte, malheureusement. Après le petit déjeuner du siècle, je prends la route vers Chicoutimi pour visiter la Pulperie.

C’est une ancienne usine où l’on fabriquait de la pâte à papier à partir du bois. La Pulperie de Chicoutimi a une réputation qui dépasse les frontières : à l’époque, elle livrait en Europe et aux États-Unis.

Elle a même été reconnue mondialement et a reçu la médaille d’or à l’Exposition universelle de 1900.

Aujourd’hui, on peut visiter les lieux, et il y a aussi des expositions temporaires tout au long de l’année.

🛍️ Derniers préparatifs pour Tadoussac

Une fois la visite terminée, je pars faire un peu de shopping pour m’acheter des vêtements chauds.

Car le lendemain, direction Tadoussac pour aller observer les baleines !

Et surtout, c’est un conseil de plusieurs voyageurs rencontrés en chemin : il fait vraiment froid sur l’eau, mieux vaut être bien équipé.

Jour 7 : Tadoussac

🐋 En route pour Tadoussac et sa magie des baleines

Me voilà en route pour Tadoussac, où j’espère voir des baleines, même si rien n’est jamais sûr. Ce matin-là, je me suis pressée, mais en fait, je me suis trompée de date ! J’avais réservé ma croisière en zodiaque pour le lendemain.

Eh oui, en vacances, on oublie un peu quel jour on est — on peut dire que j’étais vraiment déconnectée du boulot !

Heureusement, cette erreur n’a eu aucune conséquence : j’ai pu partir ce jour-là, et vu le mauvais temps prévu pour le lendemain, je ne regrette pas du tout.


🚤 La croisière en zodiaque : l’aventure intense

Il faut l’avouer, ces croisières, c’est un peu du travail à la chaîne.

Pour ma part, j’ai choisi le zodiaque. Ces petites embarcations sont plus discrètes, s’approchent moins des baleines et font moins de bruit qu’un gros bateau. On nous distribue la tenue de combat pour ne pas avoir froid, puis c’est l’embarquement. On est environ une vingtaine à bord.

Chacun doit être vigilant pour guider le capitaine vers les rorquals. Et là, soudain, non loin de notre point de départ, une baleine saute devant nos yeux ! C’est passé tellement vite que personne n’a eu le temps de réagir, filmer ou prendre une photo. On venait justement de s’arrêter pour écouter des consignes.

Malheureusement, ce sera la seule apparition aussi spectaculaire, mais même sans souvenirs numériques, ce moment restera gravé dans nos mémoires.


🌊 Chasse aux rorquals et compagnie

La chasse aux dos de rorquals commence alors : on en aperçoit un peu partout, à gauche, à droite. On se déplace avec le zodiaque, c’est très sympa, et les phoques nous accompagnent !

Ils sont très curieux et s’approchent tout près, ce qui ajoute à la magie de la balade.

On aperçoit aussi des bélugas au loin, mais on ne s’en approche pas pour ne pas les déranger.

C’était magique — et beaucoup moins froid que ce que j’imaginais.

Je ne suis pas frileuse et j’aime le froid, mais les commentaires des voyageurs rencontrés la veille m’avaient un peu inquiétée. Heureusement, je m’étais bien équipée !

🌿 Nouvelle étape et balade au sentier du Belvédère

Je prends mes quartiers dans mon nouveau gîte, puis je pars en balade, suivant les conseils de mon hôte.

Direction les dunes de sable et le sentier du Belvédère.

Le temps est au beau fixe cet après-midi-là, et je découvre un site magnifique, presque désert — une fois encore, j’ai croisé très peu de monde.

Je ne suis pas très sportive, alors la montée vers le sentier du Belvédère m’a un peu fatiguée, mais la vue en valait largement le détour !


🐦 Rencontre inattendue avec la faune locale

Avant de quitter le site, des bruits d’oiseaux attirent mon attention.

Je me retrouve face à une colonie de petits oiseaux et d’écureuils.

Je me suis assise par terre, immobile, pendant près de 30 minutes juste pour les observer en toute tranquillité.

Un moment de calme et de pure connexion avec la nature, un vrai cadeau de la journée.

🏡 J’ai adoré Tadoussac !

J’ai beaucoup aimé Tadoussac : ses maisons charmantes, ses enseignes colorées, sa diversité… La ville est vraiment agréable, et en plus, j’ai eu un temps magnifique, ce qui ne gâche rien !


🍽️ Mes bonnes adresses gourmandes à Tadoussac

Pour le déjeuner, j’ai testé le Pub Le Père Coquart : simple, bon, et avec un cadre que j’ai beaucoup apprécié. Je vous le conseille vivement !

J’ai aussi découvert un petit restaurant parfait pour les petits budgets, Le Bateau.

Depuis le début du voyage, mes repas ont souvent été sur le pouce — fast-food ou sandwichs — alors pouvoir se poser et avoir du choix pour pas cher, c’était un vrai plaisir.

Un plat de spaghettis bolognaise accompagné d’une entrée de crudités ont fait mon bonheur.

Vous pouvez aussi y goûter des spécialités québécoises. J’y suis retournée deux fois, et à chaque fois, c’était très bon.

Et pour les gourmands, je vous recommande la tarte aux bleuets ! Par contre, j’ai évité la tarte au sucre : rien qu’en la regardant, j’ai eu un petit coma diabétique… lol.

🌊 Le sentier de l’Islet : le moment suspendu

Dernier jour à Tadoussac. Avant de quitter ce petit coin de paradis, je pars découvrir le sentier de l’Islet.

Je crois sincèrement que ce moment, à l’arrivée au bout du sentier, a été le plus marquant de tout mon voyage.

Le ciel était d’un bleu azur parfait, la température idéale, ni trop chaude, ni trop fraîche… Et le paysage, au bout du petit ponton, était tout simplement sublime.

Je suis restée là un long moment, assise sur les rochers, à ne rien faire d’autre qu’à contempler.

Juste le bruit de l’eau, le chant des oiseaux et le souffle du vent. Plus rien n’existait autour. J’étais complètement dans l’instant présent.

Un pur moment de connexion à la nature, de paix intérieure. Le genre de souvenir qui s’imprime pour longtemps.

Jour 8 : La Malbaie

🐟 Une soirée comme à la maison – La Malbaie

À ce stade du voyage, j’ai déjà parcouru pas mal de kilomètres. Je me dirige maintenant vers La Malbaie, où m’attend mon prochain gîte : le bien nommé “Bellevue”.

En me garant devant la maison, les propriétaires arrivent en même temps que moi, le coffre chargé de courses. Nadine et Louise m’accueillent avec de grands sourires et beaucoup d’entrain. Je tombe à pic !

Une fois le tour du propriétaire fait, j’apprends que ce sont les derniers jours d’ouverture du gîte pour l’année, et que je serai la seule cliente ce soir-là. Une drôle de sensation… mais qui va se transformer en parenthèse enchantée.

Un peu plus tard, alors que je m’apprête à sortir dîner, elles me proposent de rester souper avec elles. Elles ont prévu large, et un excédent de poissons frais les encourage à partager. J’accepte avec joie.

Cette soirée, je l’ai vécue comme un moment en famille. Une table chaleureuse, un excellent repas, des rires, des échanges… Et même un petit coup de main pour la vaisselle, comme à la maison. On a terminé la soirée devant un match de hockey, tranquillement installées dans le salon. C’était simple, vrai, réconfortant.

Le lendemain matin, le petit déjeuner est royal : je suis seule dans le gîte, mais le buffet pourrait nourrir une tablée entière. Encore une fois, tout est délicieux.

Je repars le cœur léger, remplie de gratitude. Je n’ai pas visité La Malbaie, je ne pourrais pas vous dire quoi voir, mais je peux vous dire qu’on y est accueilli avec le cœur.

Pas de photos ce jour-là. Juste des souvenirs ancrés profondément. Je vous partage simplement quelques clichés pris en route, après mon départ.

⚓ Un détour par le fleuve – Musée maritime de Charlevoix

En route vers Québec, je décide de dévier un peu du trajet prévu par le GPS pour longer le Saint-Laurent. Je ne regrette pas ce choix : je me laisse porter par la route et tombe par hasard sur le Musée maritime de Charlevoix.

Le ciel est gris, l’air est frais, mais ça ne me dérange pas le moins du monde. J’ai même l’impression que le temps ajoute à l’ambiance du lieu. Le musée est installé en bord de fleuve, et l’on peut monter à bord de véritables bateaux, anciens navires de travail. L’expérience est immersive et instructive.

J’ai particulièrement aimé le contraste entre la robustesse des coques rouillées et la sérénité du paysage qui les entoure. On apprend aussi beaucoup sur la navigation fluviale, les chantiers maritimes et la vie à bord.

Ce n’était pas prévu, ce n’était pas ensoleillé, mais c’était un très beau moment. Je vous le recommande si vous passez par là. Voici quelques photos pour vous donner un aperçu.

Jour 9 et 10 : Québec

🏰 Québec – Un dernier rêve avant le retour

Ça y est, j’approche de Québec. Dans ma tête, défilent toutes les images que j’ai pu voir avant de venir, toutes ces photos admirées depuis des années, tous ces récits lus. Et puis, il y a ce petit pincement au cœur, parce que cela signifie aussi que le voyage touche à sa fin. Un mélange d’émotions m’envahit : nostalgie anticipée, gratitude, excitation… Mais celle qui prend le dessus, c’est l’impatience d’y être enfin.

Mon hôtel est situé en plein cœur du Vieux-Québec, un vrai bonheur car je ne reste que peu de temps, et je vais pouvoir découvrir la ville à pied.

Et là… je découvre enfin Québec. Le majestueux Château Frontenac, les plaines d’Abraham, les ruelles pavées, le quartier du Petit Champlain, les maisons colorées, les escaliers, les points de vue… un nouveau rêve se réalise. Chaque coin de rue est une carte postale, chaque pas une découverte.

✨ Québec – Une ville qui mérite qu’on y revienne

La visite de Québec a été magique. J’ai déambulé dans les rues pavées, admiré les bâtiments chargés d’histoire, savouré l’ambiance unique qui règne ici. Une journée, c’est bien trop court pour découvrir tout ce que cette ville a à offrir. J’ai eu un coup de cœur pour son architecture, ses places animées, ses vues sur le fleuve, et cette atmosphère à la fois européenne et nord-américaine.

Je le sais déjà : je reviendrai. Québec a encore beaucoup à me faire découvrir.

Jour 11 : Saint-Alexis-des-Monts

🏞 Dernière escale avant Montréal : l’Auberge du Lac à l’eau claire

C’est parti pour ma dernière étape avant de retrouver Montréal… et de rentrer à Paris. Mais je repousse encore un peu l’idée du retour, car cette dernière escale promet d’être reposante.

J’ai choisi cet endroit avec mon agence de voyage, attirée par le charme des lieux. Et je n’ai pas été déçue : l’Auberge du Lac à l’eau claire porte bien son nom. C’est un cadre paisible, raffiné, presque hors du temps. Ici, les backpackers se font rares et les voitures sont bien plus imposantes que ma petite citadine habituelle. On sent tout de suite qu’on est ailleurs.

Le site est tout simplement superbe. Et, pour tout vous dire, il m’a tout de suite fait penser au film Dirty Dancing. Oui, pendant 24 heures, j’étais “Bébé”, perdue dans un décor de rêve, profondément heureuse et reconnaissante de clôturer ce voyage en beauté.

🌅 Le dernier matin, entre gratitude et émotion

Le lendemain matin, je profite de mes dernières heures dans ce lieu paisible. Je m’installe sur une chaise en bois, face au lac. Pas un bruit, juste le clapotis de l’eau et le chant discret des oiseaux. Le temps semble suspendu.

Mon voyage touche à sa fin. Dans une heure, je dois repartir pour Montréal, rendre la voiture, puis prendre mon vol pour Paris.

Je m’assois, respire profondément, et je laisse défiler les images de ces derniers jours. Les rencontres, les paysages, les émotions… tout remonte à la surface. J’ai vécu un voyage de rêve, un de ceux qu’on n’oublie jamais. Un de ceux qui vous transforment doucement, profondément.

Et là, devant ce lac calme, je ressens surtout de la gratitude. Pour avoir eu la chance de vivre cette aventure. Pour avoir osé partir seule, pour avoir écouté mon cœur.

Je repars avec des souvenirs plein la tête, des étoiles dans les yeux, et un petit bout de Québec dans l’âme.

Jour 12 : Retour à Montréal et départ pour Paris

🎒 L’heure du bilan

Sur la route vers Montréal, je fais quelques arrêts… dont le supermarché, évidemment. Achat stratégique : sauce à poutine, sirop d’érable, produits québécois en version locale (et pas en version touriste hors de prix). Astuce de fin de road trip validée.

Et puis voilà. L’heure du bilan a sonné.

Je rêvais du Québec. Aujourd’hui, je suis tombée encore plus en amour avec lui : les villes, les paysages, les forêts, les musées, les rencontres… et les gens, surtout. Ces gens chaleureux, généreux, simples, qui m’ont accueillie comme si j’étais de la famille.

J’ai vécu 12 jours de rêve. Des jours intenses, riches, bouleversants. Ce genre de voyage qui vous attrape le cœur et qui vous le secoue doucement, durablement.

Le problème, depuis que je suis rentrée, c’est que je n’arrête pas d’y penser. Pas un jour sans que les souvenirs ne refassent surface. Un détail, une odeur, un mot, et me voilà repartie là-bas, en pensée. Ce voyage m’a prise aux tripes. Alors poser ces mots, les partager ici, c’est un moyen de prolonger encore un peu la magie.

Et puis soyons honnêtes : si je veux garder mes amis, je dois cesser d’en parler en boucle. Mais pas de chance pour eux, c’est trop tard : je pars en Gaspésie en septembre 2017. Et maintenant que partir seule n’est plus un obstacle, il va falloir s’y faire : je suis lancée.

Alors si vous hésitez à découvrir le Québec, un conseil : allez-y. Mais attention… on y retourne. Encore et encore.
Demandez donc au couple que j’ai croisé à Alma 😉

Bonne route à tous.
Et merci, Québec, pour cette parenthèse enchantée.


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10 jours de road trip solo au Québec

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