Canada,  Québec

Les Parcs Nationaux au Québec

Le Québec on y va pour : rencontrer des gens supers sympas, manger une vraie poutine, découvrir une nouvelle culture, mais aussi et surtout pour voir les grands espaces des parcs nationaux.

Les parcs sont protégés depuis 1999 par la SEPAQ :  Société des établissements de plein air du Québec. Ils  veillent à la pérennité de territoires témoins de grands écosystèmes et prennent soins de la faune et de la flore.

La SEPAQ gère aussi les réservent fauniques, des établissements touristiques comme le parc de la Chute-Montmorency qui est un incontournable si vous allez à Québec.

Il y a plus de 25 parcs nationaux au Québec gérés par la SEPAQ,  4 sont gérés par Parcs Nunavik. 

A noter qu’il y a 3 parcs nationaux qui sont gérés par Parcs Canada et non pas la SEPAQ : le parc national de Forillon (en Gaspésie), le parc national de Mauricie et la réserve de parc national de l’archipel-de-Mingan.

Le parc national de Miguasha en Gaspésie se trouve d’ailleurs dans la liste de l’UNESCO. On trouve des nombreux fossiles de poissons et plantes.

Où se trouvent les parcs nationaux au Québec ?

Je ne vous cache pas que je rêve de mettre le pied dans chacun d’eux mais ce n’est pas gagné surtout avec les parcs du Nunavut. Mais un jour peut-être…

Voici une petite carte que je vous ai faite pour les repérer. Cela pourra vous aider si vous programmez un road trip. N’hésitez pas à zoomer, et si vous cliquer sur un parc vous aurez un lien qui vous emmène directement sur la page officiel du parc en question.

Que peut-on faire dans les parcs ?

Le site de la SEPAQ est très bien fait et vous indique les différents sentiers ou activités à faire.

Vous y trouverez toutes les activités possibles en été comme en hiver (vélo, canot, kayak, pêche, paddle, ski…), le nom des sentiers avec leurs descriptifs et leurs niveaux de difficultés, mais aussi les hébergements possibles dans les campings de chaque parc.
Ce site est une vraie mine d’or. 

Sur place, il vous faut impérativement passer par le centre d’informations et services en arrivant : vous y trouverez des équipiers toujours prêts à vous renseigner avec le sourire, vous donner des conseils, des cartes pour vos randonnées, etc. Vous pouvez aussi y faire quelques achats, vous renseigner pour des locations de matériel : kayak, pêche… 

Et une fois sur place tout est bien indiqué. Tous les sentiers que j’ai pu faire étaient très clairs et sans possibilités de se tromper sur la route.

Côté hébergement, j’ai pu dormir dans différents parcs dans des tentes prête-à-camper oTENTik. C’était du bonheur. Les campings là-bas sont en pleine forêt, au milieu de la nature : j’ai adoré. Et en plus, le prêt-à-camper est pratique car je voyage seule quand je vais au Canada donc je ne me vois pas me trimballer avec tout un équipement de camping. Ce système est plus qu’appréciable. Je vous encourage vraiment à essayer. Rien ne vaut d’être assise autour d’un feu que l’on vient de faire au milieu d’une forêt canadienne non ?
Pour lire mon expérience, je vous invite à lire mon road trip de Montréal à la Gaspésie.

J’ai voulu faire la même expérience au Nouveau-Brunswick mais ils ne fournissaient pas tout le matériel comme la SEPAQ mais ce n’est que partie remise. Au Québec, il y avait tout le matériel de cuisine, un petit supplément pour avoir duvet, couverture et oreiller. Malheureusement au NB, il fallait son matériel de cuisine, duvet et impossible de les avoir en location.
J’ai pu bénéficier de duvet, couverture, oreiller en supplément en 2018 lors de mon voyage. Je suis allée voir sur le site du Parc National du Bic par exemple et ce n’est plus indiqué mais vous pouvez peut-être les contacter pour savoir si ça se fait toujours. En tout cas, le matériel de cuisine est toujours prévu.

Il n’y a pas que des tentes prêt-à-camper, il y a aussi des yourtes par exemple et vous pouvez tout simplement camper ou y garer votre camping-car. Chaque parc offre des prestations différentes.

Pour les enfants, il y a de nombreuses activités qui leur sont proposées : jeux de piste, énigmes, observations de la faune, etc. Un paradis pour les enfants qui veulent vivre des aventures et pour les parents qui veulent un peu de calme.

Pass journalier ou annuel

Pour entrer dans un parc, il faut être en possession de son pass. La participation n’est jamais très élevée mais indispensable pour les entretenir.

Seules les personnes de plus de 18 ans doivent payer environ 9$ soit environ 6€ par jour. En fonction de votre parcours, le pass annuel sera peut-être plus intéressant même si vous ne passez qu’un mois au Québec.
Une année, j’ai pris le pass annuel, j’étais en-dessous de quelques dollars pour qu’il soit intéressant mais après tout pourquoi ne pas encourager la préservation de la nature.

Pour en savoir plus, c’est sur cette page. Et vous verrez aussi qu’il y a quelques avantages avec la carte annuelle : réductions, accès gratuit à certains lieux, etc.

Quelques règles sont à respecter dans les parcs nationaux:

  • Rester dans les sentiers pour ne pas piétiner la flore ;
  • Interdit de prélever des éléments naturels (animaux, bois, plantes…) ;
  • Interdiction de nourrir les animaux ;
  • Tenir son chien en laisse ;
  • Interdiction d’utiliser des drones ;
  • En camping, rester sur le site assigné ;
  • Préserver un environnement sonore acceptable pour tous ;
  • Rapporter vos déchets et éviter toutes substances nocives (huile, combustible…) ;
  • Seules certaines activités sont autorisées dans les parc, vérifier la liste des activités permises ;
  • Etre en possession de son pass journalier ou annuel.

Pour pousser un peu plus loin, ils ont créé un programme éthique qui s’appelle Sans Trace Canada qui repose sur 7 principes (aller voir leur site pour avoir les détails) :

  • Se préparer et prévoir ;
  • Utiliser les surfaces durables ;
  • Gérer adéquatement les déchets ;
  • Laisser intact ce que l’on trouve ;
  • Minimiser l’impact des feux ;
  • Respecter la vie sauvage ; 
  • Respecter les autres usagers ;

Au final, ce sont des règles à appliquer dans tous les parcs du monde entier pour ne pas avoir un impact néfaste sur la nature.

Et les ours au Québec ?

Je n’ai pas eu d’inquiétude dans les parcs où je suis allée mais voici quelques conseils si cela vous angoisse :

  • Vous pouvez acheter une petite clochette que vous accrocherez à votre sac de rando. Et oui, les ours n’aiment pas être surpris donc c’est mieux qu’ils vous entendent de loin. Ils en vendent parfois dans les centres d’accueil des parcs. J’ai acheté la mienne dans un magasin de sport en ville.

(Ou c’est l’occasion de faire des vocalises tout le long du sentier mais là c’est peut-être la personne avec qui vous marcher qui risque de vous tuer. A vous de choisir ce qui est le plus safe pour vous.)

  • Si vous avez de la nourriture avec vous, mettez-la toujours dans une boîte hermétique. Et mettez aussi vos déchets dans cette boîte.
  • Ne partez pas en courant : il vous rattrapera sans doute et ne montez pas aux arbres car ils y montent aussi. Partez lentement sans lui tourner le dos, et n’hésitez pas à lui montrer que vous n’avez pas peur (ce qui est faux) en criant et faisant des grands gestes.
  • Ne faites pas le mort car ça ne marchera pas ! C’est à ce moment où il vous tuera. Ne tester pas votre aptitude en mime sur cette option.
  • N’allez pas avec confiance vers un bébé ourson car papa ou maman ne sont jamais loin.
  • Il y a aussi la bombe anti-ours qui est une bombe de gaz poivré. Alors ça c’est plutôt pour les parcs nationaux des montagnes en Colombie-Britannique, en Alberta mais si ça peut vous rassurer. Apprenez à l’utiliser par contre car dans le mauvais sens ou un vent contraire peut faire basculer votre avantage en mort certaine.

N’hésitez pas à demander au centre d’accueil quels sont leurs conseils. Ils vous préviendront de toute façon si des ours ont été repérés et où.

Et si vous souhaitez en voir dans un cadre sécurisé, n’hésitez pas à aller vers des sorties organisées par la SEPAQ ou par un guide trappeur.

Les petit plus

Dans votre sac, ayez toujours de l’anti-moustiques. C’est un enfer au printemps, car ils ont tous bien dormis dans le froid hivernal rude du Canada donc au printemps ils meurent de faim et vous êtes leurs mets préférés. Je me suis aussi faites attaquer par un escadron en septembre alors qu’ils sont plus actifs en juin et juillet normalement. Attention, il vaut mieux acheter votre anti-moustique au Canada car ils sont plus robustes qu’en France.

Un autre site intéressant est celui de Parcs Canadas où vous retrouverez des infos sur les parcs du Québec et des autres provinces avec en plus les lieux historiques nationaux à visiter, les aires marines nationales de conservation,etc. C’est un autre outil indispensable pour organiser votre programme.

Si vous allez au Québec, vous irez sans doute à Québec et il y a une petite particularité pour le Parc National de la Jacques-Cartier : vous pouvez vous y rendre en car au départ de la ville de Québec. Donc, même si vous ne faites pas de road trip mais que vous partez juste pour visiter Québec, rien ne vous empêche de passer une journée au vert en 30 à 45mn l’aller.

Deux options s’offrent à vous (prix en 2021):

  • Intercar : qui coûte 25$ l’aller-retour qui vous dépose près de l’entrée du parc avec quelques sentiers pas trop loin et à 10km du Centre de Découverte et de services ;
  • La navette Quatre Natures pour 40$ vous aurez le trajet et l’entrée du parc inclus. Ils vous déposent au centre de découvertes et de services. Un peu plus cher mais je trouve que c’est plus pratique. Tout dépend de ce que vous voulez faire dans la journée.

Bien entendu, il n’y a pas que les parcs nationaux. N’hésitez pas à regarder si des parcs régionaux sont sur votre parcours. Il y a aussi de belles pépites (comme partout au Canada).

J’espère que cet article vous aura aidé, n’hésitez pas à le partager et à me suivre sur Instagram.

BON VOYAGE

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