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Auvergne

De la région parisienne à Aydat en Auvergne

C’est parti pour 3 semaines de road trip! Je commence par l’Auvergne au départ de la région parisienne. J’ai pris l’autoroute jusqu’à Montluçon, puis j’ai préféré rouler sur les départementales et nationales pour profiter du paysage et m’imprégner un peu plus de l’ambiance locale.

Avant d’arriver à mon premier hébergement, j’ai fait quelques arrêts coup de cœur qui valent vraiment le détour.

Commençons par le Château-RocherAujourd’hui en ruines, ce château chargé d’histoire peut se visiter gratuitement toute l’année. De nombreux nobles et personnages historiques y sont passés, et il est désormais classé monument historique.

Perché au-dessus de la vallée de la Sioule, le site offre une vue panoramique superbe, surtout si vous aimez les vieilles pierres et les ambiances médiévales.

Deuxième arrêt : le Méandre de Queuille : un panorama à couper le souffle vous y attend !
J’y suis allée en fin de journée, alors que le soleil commençait à descendre : la lumière dorée baignait le paysage, rendant l’ensemble encore plus magique. J’imagine qu’en automne, avec les couleurs flamboyantes des feuillages, le spectacle doit être absolument grandiose.

Bonne nouvelle : la vue se mérite sans trop d’effort. Elle se trouve à seulement 5 minutes de marche depuis le parking. Facile d’accès, mais avec un effet “wahou” immédiat !

Troisième arrêt : le Gour de Tazenat. 

Le jour de mon départ, il faisait vraiment chaud, et l’idée de me poser au bord d’un lac m’a tout de suite fait rêver. Je me suis donc arrêtée au Gour de Tazenat, un lac de cratère niché au cœur des volcans d’Auvergne. Et là, pas de doute : ça y est, je suis bien arrivée en Auvergne !

Le tour complet du lac fait un peu plus de 6 km. Je n’ai pas pu le faire en entier, car je devais rejoindre mon Airbnb à une heure décente… et j’avais déjà plus d’une heure de retard sur mon planning (classique, non ? 😄). J’ai donc fait la moitié, sans savoir que je choisissais le côté un peu plus sportif !

Petit conseil : prévoyez de bonnes chaussures si vous voulez faire le tour complet — certaines portions sont un peu techniques, mais franchement, les paysages valent vraiment l’effort.

Et pour ceux qui auront bien marché (ou pas), un coin avec une petite plage et une buvette vous attend au bord de l’eau. Vous pouvez même faire du canoë ou tester d’autres activités nautiques. De quoi bien profiter, se rafraîchir, ou juste chiller face à la beauté du lieu.

Fin du premier jour : arrivée à Aydat, située en plein cœur de l’Auvergne, pour rejoindre mon premier hébergement du road trip.

Un petit appartement tout simple, bien équipé, confortable. Exactement ce qu’il me fallait pour me poser après cette première journée bien remplie.

Et en bonus : un propriétaire adorable (et non, ce n’est pas uniquement parce qu’il m’a sauvée d’une araignée géante qui avait élu domicile dans ma chambre, mais disons que ça a clairement joué dans l’attachement immédiat 😅).

Orcival, le lac de servieres, mont-dore...

Le lendemain, direction Orcival pour prendre quelques infos à l’office du tourisme. C’est un village charmant niché au coeur de l’Auvergne. J’en ai profité pour faire un petit tour du village, et franchement, ça valait le coup d’œil !

Ensuite, cap vers le lac de Servières. Un véritable coup de cœur lors de ce roadtrip. Après coup, je peux vous dire que c’est mon lac préféré de la région. Pourquoi ? Parce qu’il était calme, avec peu de monde et surtout, il avait un petit air de Canada. Ce côté paisible m’a vraiment fait du bien.

J’ai pris tout mon temps pour me balader autour du lac, et le plus sympa, c’était de discuter avec les pêcheurs locaux. Leur accueil était vraiment chaleureux, et les échanges étaient à la fois sympas et bien marrant. Le genre de moment qui vous fait oublier le temps et vous connecte encore plus à la nature. Un endroit parfait pour se poser et apprécier le calme.

Sur la route vers Mont-Dore, un arrêt s’impose aux Roches Tuilières et Sanadoires

En chemin, si vous souhaitez admirer de belles vues, un arrêt aux Roches Tuilières et Sanadoires est incontournable. Ces deux formations géologiques sont de véritables témoins de l’histoire volcanique de la région.

  • La roche Tuilière, qui s’élève à 1288 mètres, tire son nom du fait que sa roche a été exploitée pour fabriquer des tuiles et des lauzes.

  • La roche Sanadoire, à 1290 mètres, porte son nom de “roche sonnante” en raison de la phonolite, une roche qui résonne lorsqu’on la frappe.

Ces points de vue sont vraiment spectaculaires et offrent un panorama à couper le souffle, tout en étant un excellent moyen de mieux comprendre l’histoire géologique de l’Auvergne.

Après avoir exploré le village de Mont-Dore, j’ai choisi de m’éloigner un peu de l’agitation en prenant le funiculaire pour me rendre au Sylvatorium. C’est un lieu parfait pour ceux qui veulent s’évader dans la nature tout en restant proches du village. Une fois en haut, on a un choix d’activités et de randonnées, ce qui rend l’endroit parfait pour passer un bon moment au cœur de la forêt.

Le Sylvatorium vous permettra d’avoir de beaux points de vue, mais c’est surtout un parcours d’éveil dans la forêt pendant lequel vos 5 sens seront sollicités. C’est sympa, mais quand il y a du monde c’est difficile de se laisser embarquer : faire un câlin aux arbres ou se poser dans les « baignoires » de détente avec les gens qui passent et discutent à côté c’est compliqué. Il faudrait que ce soit plus confidentiel, mais la beauté du lieu reste intacte.

Le puy de Sancy et cascades

Direction le Puy de Sancy, malgré un ciel bien couvert et un temps plus que gris. À mon arrivée sur le site, la personne en charge des tickets du téléphérique n’était pas vraiment optimiste sur la visibilité, mais j’ai décidé de tenter ma chance. Après tout, tant qu’à être sur place, autant monter et voir ce que ça donne !

Arrivée en haut, on ne voyait pas à 15 mètres mais bon quitte à être là autant monter. 

L’ascension du Puy de Sancy via les 864 marches était un véritable défi, mais aussi une aventure pleine de moments inoubliables. Je me souviens parfaitement du sentiment de soulagement et de fierté quand j’ai atteint le Pas de l’âne, même si mes jambes criaient au secours. Heureusement, j’étais seule et j’ai pu souffrir tranquillement sans jugement (haha) !

Sur le sentier, j’ai croisé une dame qui était assise. J’ai entamé la discussion au milieu des nuages, du crachin et du froid. On a sympathisé et on est restées 3h à attendre que le ciel daigne se dégager. De temps en temps, on voyait un petit carré de bleu se dessiner dans le ciel mais ça ne durait pas plus que quelques secondes. Nous étions seules au monde et vu le temps on comprenait pourquoi.

Dans un dernier élan d’espoir, on a décidé d’aller jusqu’au sommet et en avançant le ciel a commencé à se dégager petit à petit. C’était magique de voir le paysage se révéler sous nos yeux. En plus, nous étions complètement seules pour profiter de cette vue. Ces moments de solitude et de calme étaient magiques.

Bien entendu, cela n’a pas duré très longtemps, car 20mn plus tard un premier téléphérique est arrivé et la foule a commencé à envahir les lieux. Le contraste entre la tranquillité que nous venions de vivre et l’afflux soudain de monde était impressionnant. Ce moment de solitude face à cette nature restera gravé dans ma mémoire.

Je ne suis pas montée jusqu’au sommet complet à cause de mes soucis de jambe, mais j’ai atteint le belvédère juste en-dessous. Il me restait une quarantaine de marches, mais j’ai préféré m’arrêter là, anticipant la descente et le fait que la foule allait compliquer les choses. Pourtant, je suis fière d’avoir franchi cette étape et d’avoir vécu cette expérience dans des conditions un peu particulières. 

Je n’aurai pas cru vivre de tel moment d’intimité avec la montagne. Se lever tôt et faire preuve de patience, c’est vraiment la clé pour vivre des moments uniques avec la nature.

Après avoir passé une bonne partie de ma journée au Puy de Sancy, je suis allée voir quelques cascades : la cascade du Queureuilh et celle du Rossignolet.

Pour y accéder, il faut se garer au cimetière paysager, mais attention les places sont très chères, car peu nombreuses. Je vous conseille d’y aller très tôt ou en fin de journée. Pour ma part, j’ai eu de la chance qu’une place se libère juste à mon arrivée. La promenade dans la forêt était très agréable et les cascades valent le coup d’œil.

Le puy de dôme

Le Puy de Dôme est le plus haut sommet de chaîne des Puys-faille de Limagne et est inscrit au patrimoine de l’UNESCO. C’est un incontournable lorsque vous allez en Auvergne. Il vous offre une vue spectaculaire à 360° sur 80 volcans. 

Le sommet est accessible grâce à un train électrique. Pour voir les prix, c’est ici. Mais si vous avez de bons mollets, vous pouvez monter à pied grâce à différents sentiers de randonnée allant de 1 à 4 heures de marche. Voici deux parcours possibles : le sentier des muletiers et le sentier des chèvres.

Au sommet, vous attendent différentes activités dont les vestiges d’un temple de Mercure qui avait été construit par l’Empire Romain. Je ne m’y attendais pas, j’étais passée à côté de cette information en préparant ma visite. Cela devait être tellement impressionnant lorsqu’il était entier.

Vous pouvez aussi y faire du parapente par exemple, faire les sentiers thématiques comme celui des pèlerins, des conquérants ou encore le chemin des curieux. Vous aurez accès à des tables d’interprétation sur différents thèmes : le temple de Mercure, la faune et la flore du sommet, des exploits sportifs, avec un panorama impressionnant.

Avant de vous y rendre, pensez à regarder la météo au sommet et même s’il fait beau pensez qu’il y aura du vent.

L’Auvergne offre vraiment une variété de paysages et d’activités, et il est certain qu’une visite ne suffit pas pour tout explorer ! Ça donne clairement envie d’y retourner. 😊

Pour en savoir plus, voici quelques liens : Auvergne destination volcan, Auvergne Centre France, office du tourisme du Sancy . Et surtout : n’oubliez pas de manger une bonne truffade sans oublier tous les bons fromages d’Auvergne. Un délice.

La Vallée des saints à boudes

En quittant la région du Sancy en Auvergne pour me rendre dans le Vercors, j’ai fait quelques arrêts que j’aimerais vous partager.

La Vallée des Saints à Boudes qui a des airs de Colorado provençal. la promenade y est agréable et on y voit des paysages aux couleurs ocres qui valent le coup d’œil. Par contre, j’ai lu que c’était accessible aux poussettes : PAS DU TOUT ! La réalité est bien différente, car les chemins sont escarpés ou mal balisés. 

Le parking se trouve en bordure du village. En sortant de celui-ci, j’ai rencontré 2 dames âgées avec qui j’ai fait une partie du chemin. On s’est accordés à dire que ce n’était pas bien indiqué, je me suis d’ailleurs perdue en sortant de la forêt. J’y reviendrai plus tard. 

Une fois dans le village, il y deux possibilités de chemin : un plus court, mais raide à la montée, et un second qui sera plus long mais moins escarpé qui offre une vue sur les vignes. J’ai opté pour le second choix, et une fois expliqué les deux parcours aux dames, elles sont venues avec moi. Nous avons beaucoup discuté et passé environ 1h ensemble, mais elles ne pensaient pas que cela prendrait autant de temps, donc elles sont reparties, mais nous avons passé un moment agréable. J’aime ce type de rencontre. J’ai eu une expérience similaire au Puy du Sancy, comme mentionné plus haut.

Reprenons notre chemin, et commençons par les cheminées des fées qui sont des sculptures formées par l’eau et l’érosion du vent. La descente est un peu sportive, mais cela en vaut vraiment la peine.

Puis, en suivant le chemin, vous passerez par la falaise des mottes où l’on peut voir des couches sédimentaires.

Puis, à la sortie de la forêt, on arrive à la source romaine de Bard. C’est une source d’eau salée qui gargouille en permanence depuis l’époque romaine.

Quelques photos :

J’ai continué le chemin, et c’est là que je me suis un peu perdue. On sort de la forêt, mais aucun panneau n’indiquer la suite du parcours. Je me suis retrouvée au milieu des champs, j’ai traversé un village désert. J’ai rebroussé chemin et j’ai croisé un couple qui était dans la même situation que moi. Puis encore, un autre couple : eux aussi étaient perdus. On a finalement regardé sur Google Maps et on a longé des champs jusqu’à retrouver un croisement où se rejoignent les deux variantes de la randonnée. En plein soleil : je peux vous assurer que ce détour a été éprouvant pour tout le monde. Honnêtement, le paysage est sympa, mais sans plus. Si j’avais su, j’aurais fait demi-tour par la forêt ce qui aurait été bien plus agréable. À vous de voir.

Direction ensuite les Orgues de Prades pour une petite pause près de la rivière pour admirer les impressionnantes orgues basaltiques formées par le refroidissement de la lave. C’est un endroit parfait pour faire une pause ou même un petit pique-nique au bord de l’eau.

Le Puy en Velay

Puis, je me suis arrêtée pour la nuit au Puy en Velay. Je n’ai eu l’occasion d’y passer qu’une matinée, car je suis arrivée en fin de journée et le lendemain je devais rejoindre le Vercors pour un hébergement insolite.

Je m’y suis promenée un dimanche matin,  malheureusement avec beaucoup de choses fermées : COVID et dimanche obligent.  Mais, il n’y a rien de mieux que de flâner sans but précis, car on y découvre de beaux petits coins. Je vous laisse avec quelques photos de la ville – très peu au final, car une belle averse est venue écourter la promenade.

Le lac bleu

Une autre belle surprise en quittant la région de l’Auvergne : le lac bleu. C’est un tout petit lac, mais sa couleur et la transparence de son eau sont magnifiques. Il se trouve à 5mn du parking et, bien qu’il ne soit pas très grand, le dépaysement est garanti ! N’hésitez pas à vous y arrêter si vous passez dans les environs. Quand j’y suis allée, il faisait gris et pourtant les couleurs étaient superbes, alors par beau temps cela, doit être encore plus impressionnant !

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