
Vancouver – jour 1
Mon voyage commence à Vancouver, et après 9 heures d’avion, je suis ravie d’arriver. En plus, je trouve l’aéroport magnifique, et il ne m’a fallu que 15 à 20 minutes maximum entre le moment où je suis descendue de l’avion et celui où j’ai quitté l’aéroport. Le passage à la douane s’est fait en 5 minutes chrono ! J’étais vraiment étonnée, car à peine avais-je passé la douane que je voyais déjà mon sac à dos tourner sur le tapis roulant. Mais que fait donc l’aéroport de Roissy, où il faut une éternité pour passer ?
Bref, me voilà enfin sur les terres de mon Canada tant aimé. Je récupère ma voiture de location et ai la chance d’être surclassée. J’ai cette chance chaque année, et ce, alors que je change d’agence à chaque fois, préférant toujours la moins chère. Cette fois, j’ai récupéré un SUV, qui s’est avéré très appréciable pour les longs trajets, surtout que j’avais initialement prévu une voiture compacte.




Pour compenser le décalage horaire de 9 heures, plutôt brutal, je commence ma visite de Vancouver dès mon arrivée par le Musée d’Anthropologie, situé sur le campus de l’université. J’aime en apprendre davantage sur les peuples autochtones des régions que je visite, donc cette visite était pour moi très attendue.
On y découvre que les Amérindiens de cette région sont principalement sédentaires et vivent en grande partie grâce à l’océan. Trois grands groupes peuplent l’Ouest du Canada : les Haida, les Salish et les Kwakwaka’wakw, eux-mêmes composés de nombreuses tribus.
Ce musée plonge les visiteurs au cœur de cette culture à travers ses totems, ses riches collections d’art et d’artisanat, sans oublier ses masques et ses sculptures.








Le chef-d’œuvre du musée est sans aucun doute l’œuvre de Bill Reid, intitulée « Le Corbeau et les premiers humains », qui illustre le mythe de la création de la culture Haïda. Selon la légende, un corbeau aurait libéré les premiers hommes enfermés dans un coquillage. Cette sculpture en cèdre jaune est tout simplement magnifique.

Comme partout au Canada, les peuples amérindiens ont malheureusement souffert de maltraitances de la part des Européens à leur arrivée sur leurs terres. Ces blessures sont encore visibles aujourd’hui. C’est une réalité que j’avais découverte lors de mon premier voyage, il y a quatre ans. Partout au Canada, si l’on s’intéresse à cette culture, on apprend que les Amérindiens ont été déplacés dans des réserves, et que tout a été fait pour les empêcher de transmettre et préserver leur culture et leurs croyances. Les enfants étaient arrachés à leurs familles et envoyés dans des pensionnats dans le but d’effacer leur identité culturelle. Les traumatismes de cette époque perdurent encore aujourd’hui. Le dernier pensionnat a d’ailleurs fermé ses portes en 1990 — c’est très récent quand on y pense.
Je ne vais pas m’étendre davantage ici, car ce n’est pas le lieu, mais il me semble essentiel, lors d’un voyage au Canada, de s’imprégner de son histoire et de sa culture pour mieux comprendre le pays. Des musées comme celui-ci sont indispensables pour cela.
La salle des totems est tout simplement splendide, et on en retrouve également couchés dans une autre salle… Vous pouvez aussi visiter l’extérieur, où sont reconstituées deux maisons traditionnelles du peuple Haïda.






Une fois la visite du musée terminée, je me suis rendue sur une plage pour me poser un peu, la journée ayant été bien remplie. J’ai fait deux arrêts, pour être précise : le premier à Spanish Banks, où l’on aperçoit les premières esquisses des buildings au loin, et le second au Jericho Pier. J’ai pris le temps de me promener à ces deux endroits, de longer la plage et de profiter de la douceur du moment.








Vancouver est idéalement située, offrant un peu de tout : océan et plages, montagnes et randonnées, sans oublier une ville dynamique. Je comprends parfaitement pourquoi elle figure presque chaque année parmi les villes où il fait le mieux vivre dans le monde.
Après avoir pris le temps de marcher et de profiter un peu de la plage, j’ai pris la route vers mon hébergement, situé à environ une heure de route. Rouler à travers la ville donne déjà un aperçu de ce qui vous attend dans les jours à venir, tout en permettant de ressentir son ambiance unique. J’ai commencé mon périple lors de la dernière semaine avant la rentrée de septembre, et on sentait que tout le monde voulait encore profiter des derniers instants de l’été. De plus, le temps était ensoleillé et il faisait chaud.

Arrivée et installée dans mon Airbnb, je prends enfin le temps de me reposer après une très longue journée. Je suis épuisée par ce premier jour, et une bonne nuit de sommeil me fera le plus grand bien. Il est à peine 20 h à Vancouver, mais déjà 5 h du matin à Paris.


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